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Les idées reçues sur la fiscalité de la location meublée

1. Meubler l’appartement c’est la partie facile : il suffit de récupérer 2-3 meubles.


Meubler l’appartement dans le cadre d’une location meublée est une étape essentielle. Un décret a été publié comprenant une liste exhaustive du mobilier à fournir (Décret n° 2015-981 du 31 juillet 2015). Il n’est pas possible de meubler l’appartement uniquement en fonction des doublons que l’on possède déjà. D’autant plus que c’est devenu un véritable argumentaire commercial. Les offres se multiplient, les futurs locataires ont alors le choix et se tournent en priorité vers des appartements meublés correctement et surtout avec goût. Ceci est d’autant plus vrai pour la location meublée de courte durée.


2. J’ai réalisé du déficit foncier : je ne peux plus passer en meublé.


Après avoir imputé du déficit foncier sur le revenu global il faut attendre 3 années avant de pouvoir changer de régime. Si cette condition n’est pas respectée, il y a une remise en cause du déficit foncier déduit.

Passer en meublé : oui, mais pas tout de suite.


3. Je n’ai besoin d’aucune autorisation.


Malheureusement ce n’est pas toujours le cas. Notamment dans les communes de plus de 200 000 habitants où il faut demander une autorisation préalable en mairie afin de réaliser une activité de loueur en meublé de courte durée.

Également, il faut faire attention aux règlements de copropriété : certains n’autorisent pas la location de courte durée.


4. Je n’ai pas d’intérêts d’emprunt et pas de travaux à déduire : le régime meublée est-il vraiment intéressant ?


Dans 95% de nos dossiers, grâce à la déduction de l’amortissement de votre bien, le résultat comptable est déficitaire.

En cas de doute, n’hésitez pas à réaliser une simulation sur notre site : SIMULATEUR INELYS



5. Mes revenus issus de la location meublée sont supérieurs à 23 000 €. Je suis un Loueur en meublé professionnel


Afin d’être loueur en meublé professionnel plusieurs conditions sont requises :

  • + de 23 000€ de loyers meublés au sein du foyer fiscal

  • Ces loyers meublés doivent excéder les revenus d’activité du foyer fiscal.


6. Je suis forcément assujetti au RSI


Vous n’êtes pas nécessairement assujetti au RSI.

Les personnes assujettis au RSI sont celles réalisant grâce à la location meublée de courte durée plus de 23 000 € de recettes. Egalement, les personnes exerçant leur activité de location meublée par l’intermédiaire d’une société de personne (EURL, SARL de famille) peuvent être assujetties au versement de cotisations sociales, si elles exercent la fonction de gérant.

Et depuis le 1er janvier 2021, celles ayant le statut de professionnel LMP.


7. J’ai acheté mon bien il y a longtemps, je ne peux plus amortir.


L’amortissement du bien n’a pas de rapport avec sa date d’acquisition. Vous pouvez commencer à déduire l’amortissement de votre bien dès l’inscription de celui-ci à l’actif, au commencement de votre activité de loueur en meublé. Peu importe que votre bien ait été acquis, il y a 2 mois ou 15 ans.

Cependant si l’acquisition n’est pas récente, une estimation de votre bien vous sera demandée afin de déterminer la base amortissable.


8. Si j’amortis mon bien grâce au régime réel, cela aura un impact sur le calcul de la plus-value à la revente


Dans le cadre de la location meublée non professionnelle : la déduction des amortissements n’a aucune incidence sur la plus-value au moment de la cession.

Vous calculez votre plus-value de la même manière que si vous n’aviez jamais déduit d’amortissements. Votre plus-value est égale à la différence entre le prix de cession, et le prix d’acquisition de votre bien.

Vous pouvez également bénéficier de l’abattement pour durée de détention.

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